Après L’Homme Montagne d’Amélie Fléchais, je me suis intéressée à une curiosité trouvée au rayon littérature jeunesse : Kanerva sur le pont du finnois Petteri Tikkanen.
La première privilégie le calme et le repos tandis que l’autre est perpétuellement dans l’action et la recherche d’amusement pour le bien de la malade. On peut donc dire que la tension entre elles est plus que palpable.
Toutefois, ce rapprochement n’est pas anodin car Petteri Tikkanen (aka Black Peider) est aussi connu pour les aventures dessinées de son alter ego, luchador, et ses reprises musicale en mode métal sur sa chaîne Youtube. C’est cette expérience de l’underground qui transparaît sur Kanerva sur le pont et lui apporte une saveur particulière.
Ce volume est le deuxième d’une trilogie autour des aventures de l’héroïne mais il n’y aucun soucis à commencer par celui-là, car on suit Kanerva dans l’immédiateté de sa vie d’enfant. Ce choix de l’in situ ne nécessite pas plus d’explications et permet de s’imprégner facilement de l’ambiance.
Kanerva sur le pont aborde sans fard la vieillesse et la mort avec un graphisme qui ne vous laissera pas indifférent. Donc, si vous vous voulez tenter une expérience différente de la littérature jeunesse, allez-y ! Ce livre peut aussi être le moyen d’aborder des sujets difficiles avec vos enfants de façon plus directe.
■ Kanerva sur le pont ■ Paru le 09/02/2016 ■ Écrit et dessiné par Petteri Tikkanen ■ Paru chez les Requins Marteaux, collection Minou Minou ■ 64 pages